À l’instar de nombreuses associations professionnelles, le Cfibd exprime sa vive inquiétude quant à l’impact environnemental d’une participation physique régulière à des réunions dispersées sur le globe, alors même que le poids des transports, notamment aériens, est unanimement pointé comme l’un des facteurs principaux de l’aggravation de la crise climatique. C’est pourquoi le Cfibd a décidé d’engager une démarche volontariste de réduction de l’impact environnemental de son activité.

Depuis sa création, le Cfibd soutient la participation des bibliothécaires français et francophones au travaux des organisations professionnelles internationales. Ses bourses permettent notamment de financer de nombreux voyages. Notre ambition est donc de de contribuer à une réflexion collective sur les modalités de ce soutien et de réinterroger nos pratiques actuelles, sans pour autant renoncer à nos ambitions de créer des liens au-delà des frontières.

Le Cfibd est conscient de l’importance de ces liens si précieux à nos métiers et il est conscient que le dialogue en format présentiel est incomparablement plus fructueux pour nouer partenariats et coopérations, pour susciter altérité et partage. Ce cadre professionnel ne saurait cependant nous dégager de notre part de responsabilité face à l’état écologique de la planète, source d’accroissement d’inégalités entre les individus et de regains de violences.

C’est pourquoi l’association s’engage aujourd’hui dans un plan de transition en trois étapes :

  • Évaluer ses pratiques actuelles et passées, notamment en établissant un bilan carbone des voyages financés les années précédente
  • Mettre en place une stratégie de réduction de l’impact écologique
    • Ne plus financer les vols pour des destinations accessibles en train
    • Limiter au strict nécessaire le nombre de réunions physiques de l’association elle-même
    • Soutenir en priorité les collègues les plus proches des liens de réunion, notamment les collègues ultra-marins lorsque la localisation le justifie
    • Favoriser les regroupements de réunions dans un même lieu et une même période de temps pour limiter le nombre de déplacements
    • Mutualiser les mandats pour ne faire voyager qu’un·e représentant·es pour plusieurs organisations
  • Rendre public ses données en toute transparence et faire un bilan annuel de leur évolution.