Allocution d’accueil de Franck Hurinville, président du Cfibd

Congrès SHARP Paris 2016

Cérémonie d’ouverture – 18 juillet 2016

Mesdames et Messieurs les Présidents et Directeurs,

Mesdames et Messieurs,

À mon tour, il me revient de vous souhaiter la bienvenue ici, à Paris, dans cette belle et grande bibliothèque, en tant que Président du Comité français international bibliothèques et documentation, le Cfibd.

Le programme de ce congrès le rappelle : Paris est la ville du livre. On sait que la tradition est ancienne, en France, d’un soutien fort à la culture. Les termes ont pu changer : « arts et lettres » naguère, « industries culturelles » aujourd’hui. Il n’en demeure pas moins que le livre sous toutes ses formes est encore et toujours au cœur de cet attachement. Combien d’écrivains et d’intellectuels du monde entier sont-ils venus ici, attirés par ce rayonnement, de Beckett à Zeldin, de Kundera à Mabanckou ! À cet égard, il n’est pas anodin qu’existe dans notre pays une association de professionnels déterminés à favoriser l’ouverture internationale des bibliothèques, le Cfibd.

C’est dans cet esprit qu’au printemps 2014 deux collègues de la Bibliothèque nationale de France ont contacté notre association en vue d’organiser le congrès Sharp, que la BnF avait accepté d’accueillir en 2016.

Le Cfibd mettait alors la dernière main, avec ses partenaires,  au congrès de l’International Federation of Library Associations and Institutions (l’IFLA) qui allait ouvrir ses portes à Lyon. Il avait été l’initiateur et le porteur de la candidature française pour accueillir ce congrès ; il en était, depuis deux ans, la cheville ouvrière au plan administratif et financier. La tâche était rude : ce congrès allait être l’un des plus importants de l’histoire de l’IFLA, avec 4 000 participants.

À bien des égards, c’est cette expertise que la BnF venait chercher auprès du Cfibd : la maîtrise de tous les aspects de l’organisation d’une importante manifestation scientifique. C’était aussi son statut d’association, lui donnant la capacité d’accomplir tous les actes administratifs, juridiques, financiers voire logistiques. Le Cfibd accepta cette mission et se mit au travail en intégrant le comité d’organisation et le comité scientifique.

Et nous n’avons pas manqué de travail ! Faisons une brève et rapide incursion dans la « fabrique » de ce congrès. Il fallut d’abord …

Accroître la capacité d’accueil des sessions et identifier une institution pour cela. Ce fut la Bibliothèque universitaire des langues et civilisations, la BULAC, que je remercie, chère Marie-Lise, d’avoir répondu présent ;

Définir l’identité visuelle du congrès, lisible et efficace comme en témoigne le programme qui vous a été remis ;

Négocier toutes les commandes, tous les contrats, toutes les conventions avec les fournisseurs, avec les financeurs (vous avez vu la liste impressionnante des logos dans le livret d’accueil) ;

Sélectionner les communications scientifiques, à l’issue d’un appel à contributions qui a dépassé toutes nos espérances ;

Enfin, organiser l’équipe des volontaires d’accueil. Vous les avez  croisés : ils vous accompagneront tout au long du congrès pour vous orienter et vous renseigner à tout moment. Je les salue amicalement et les remercie pour leur disponibilité.

Voilà les actions que le Cfibd a conduites ou auxquelles il a participé. Je tiens à cet égard à remercier chaleureusement devant vous Danielle Chantereau et Pascal Sanz qui ont œuvré sans faille au nom de notre association.

Mais le Cfibd est aussi concerné par le thème même de ce congrès, « Les langues du livre ». Notre association en est partie prenante, elle qui soutient avec persévérance et conviction l’expression francophone dans les organisations et manifestations internationales. Je citerai un seul exemple : notre programme international de bourses, en 20 ans d’existence, a permis à ce jour à 450 professionnels de langue française de participer à des congrès à l’étranger. Et parce que la langue française est une langue du monde, un bénéficiaire sur deux de ce programme est un collègue étranger, issu d’un pays francophone.

Mesdames et Messieurs,

Vous le voyez, notre association agit dans un esprit d’ouverture ; plus que jamais, en ces temps de terreur, elle met son action au service de valeurs qui sont, je le sais, les vôtres et qui vous ont amenés ici en ce jour : la diversité des langues, le respect des cultures, le dialogue des civilisations.

Une manifestation de haut niveau telle que votre congrès, adoptant ces valeurs pour leitmotiv, ne pouvait que recueillir notre plein soutien.

Au nom du Cfibd, je souhaite à SHARP et à ses membres un excellent congrès !